Les associations environnementales apparaissent en première ligne de la répression du militantisme contemporain. Alors qu’on aurait pu faire l’hypothèse que la loi « séparatisme » de 2021 ciblerait d’abord les groupes musulmans, elle a fortement visé les mouvements écologistes (Alternatiba, MRES, etc.), venant acter la crispation des relations avec l’État. Cette séance sera l’occasion de revenir sur les évolutions récentes de la criminalisation du militantisme écologiste à partir du cas de Bure en particulier, permettant également d’interroger ses reconfigurations à la lumière de certaines évolutions plus récentes : la cellule Demeter, la dissolution des Soulèvements de la terre et les attaques sur les associations du plateau de Millevaches en particulier.
Cette vidéo a été enregistrée lors du séminaire du 30 janvier 2024, animé par Julien Talpin, de l’Observatoire des libertés associatives avec la participation de :
Pablo Corroyer, chercheur en Science politique au Ceraps, Université de Lille.
Fanny Delahalle, Alternatiba
Valérie Deldrève, sociologue directrice de recherche à l’INRAE